" Sainté " vue des hauteurs...


C'est Pierre-Antoine DALGABIO, neveu de Michel Ange, qui jette les bases du plan en damier du centre ville, sur lequel Saint-Etienne évolue encore.
La trame urbaine fondatrice de la ville est antérieure à la révolution industrielle qui propulsera à toute vapeur la cité dans le peloton des grandes villes françaises.
Dans son cadre de verdure, l'ESPLANADE est une des salles de spectacle de Saint-Etienne. Chaque année de nombreux spectacles de qualité y sont présentés au public
( 170 000 spectateurs la saison passée! ). C'est là, notamment, qu'a lieu le festival dédié au compositeur MASSENET, l'un des nombreux stéphanois devenus célèbres.
Le voilà !
Oui, oui, c'est bien le stade Geoffroy Guichard, le célèbre " chaudron vert " des années 70...
L'équipe actuelle brille peu sur le stade mais le rêve est toujours présent et personne ici n'a oublié l'équipe qui fit bouillir le chaudron!!!
Mais le futur passe aussi par la Coupe du Monde 1998 et une rénovation totale du stade mythique. Mais est-ce que ce sera vraiment la fin de la période de vaches maigres?
Sainté vue des jardins ouvriers.
Ils fleurissent tout autour de la ville et, dès le printemps, on y voit fourmiller des stéphanois en t-shirts, bottes et châpeaux de paille. Ces jardins, tout comme les crassiers, font partie du paysage. Quand un stéphanois loue un jardin, il signe un petit code de bonne conduite: bien entretenir son lopin de terre, ne pas vendre sa récolte, ne pas en sous-louer une partie et participer à toutes les corvées collectives. Une location peut coûter de 50 à 250 francs par année.
Le problème vient de ce que chacun s'est fait son
" nid " à son idée, avec les moyens du bord. Le résultat est désordonné, voire insalubre parfois. S'ils veulent demeurer, les jardins ouvriers doivent aujourd'hui se plier à des règles strictes. Pour le plaisir de l'oeil !
Les collines aux sommets pelés que l'on voit ici sont en fait des " crassiers ", aussi appelés " terrils " dans le nord. Elles sont donc uniquement composées de résidus de la mine. Les mines stéphanoises sont définitivement fermées, mais mine de rien des puits fonctionnent à nouveau. On a trouvé un nouveau filon: le tourisme minier.
Le musée de la mine du puits Couriot est un lieu de commémoration éducatif et ludique, à la gloire des hommes du fond.